Orvet fragile
Anguis fragilis
On ne la voit que rarement dans notre bois, car cette espèce de lézard aime bien se cacher. Et non, ce n’est pas un
serpent.
"Depuis toujours pris pour un serpent, à cause de son absence de pattes et de sa manière de se déplacer, il est souvent victime de
l'homme. Pourtant, l'orvet est en réalité un lézard sans pattes (apode) à la peau brillante de part ses écailles lisses, et tout à fait inoffensif. Il ne dépasse pas les 50 cm et possède le
pouvoir d'autotomie qui lui permet de se défaire de sa queue pour leurrer un éventuel prédateur. C'est de là que lui vient son nom latin "fragilis". La plupart du temps, l'individu n'a plus qu'un
moignon de queue, qui n'a repoussé que de quelques centimètres." (serpentsdefrance.fr)
"La reproduction se déroule au printemps lorsque les orvets redeviennent actifs. La femelle pond 5 à 20 œufs entre juin et août, des
sortes de sacs constitués d'une membrane translucide et souple, que les petits brisent dès la naissance" (Wikipédia)
"L'orvet peut arborer plusieurs couleurs assez discrètes allant du brun, brun rougeâtre, brun jaunâtre à grisâtre. Les juvéniles sont
facilement reconnaissables grâce à leur couleur dorée et à la petite ligne noire qui parcourt le milieu de leur dos.
Il est largement répandu en Wallonie et fréquente une grande variété d'habitats. Son abondance est la plus élevée dans les milieux à végétation herbacée dense où il peut atteindre des densités de plus de 1000 adultes par hectare, constituant ainsi une partie importante de la biomasse." (biodiversite.wallonie.be)
Orvet juvenile
Photos : GDJ