VILLAGE LA FORET

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6.  La promotion d’un développement durable

JD - Quelques exemples. La réintroduction de la truite fario de souche, génétiquement non modifiée, qui provient du lac du Ry de Rome à Pétigny. L’idée est que les ruissaux seraient à nouveau peuplés de ces truites, comme avant. Ces truites de souche sont parfaitement adaptées à leur milieu de vie, au contraire des truites de rempoissonnement.

De même pour les fruitiers. Sur 10 ans, pas moins de 600 fruitiers ont été plantés sur l’entité. Cette année, le PNVH a proposé toute une série de plants à petits prix aux particuliers.

Le PNVH a planté environ 100 arbres fruitiers palissés le long des murs extérieurs des églises et cimetières de l’entité de Vironval. Les variétés ont été choisies en collaboration avec le Centre de recherches agronomiques de Gembloux et les plantations avec l’aide précieuse du Service technique communal. Les fruits peuvent être recueillis par tout le monde qui passe et sont donc à la disposition de la population. C’est conforme les idées propagées dans le docu-film ‘Demain’.

JD – Et l’on peut dire que le succès fut au rendez-vous, puisque ce sont 78 pommiers, 17 poiriers, 16 cerisiers, 11 pruniers, 100 framboisiers, 100 grosseiliers, 20 grosseliers à macqueraux, 20 myrtilliers et 20 cassissiers qui ont été distribués. N’oublions pas non plus les 1500 grammes de semences qui devraient donner vie à 800 m² environ de prairies fleuries.

Récemment un réseau de partageurs de semences a vu le jour. À l’heure de la mainmise des multinationales sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, des citoyens passent à l’action pour se réapproprier leur alimentation. Ce réseau a été créé par Les Amis de la Terre asbl. Le PNVH l’a stimulé. La première réunion a été un vrai succès : plus de 50 personnes y participaient.

7. La préservation de la nature et la biodiversité

Le PNVH mène de nombreux projets pour créer ou recréer les conditions idéales à l’épanouissement de la biodiversité, toujours en partenariat avec les agriculteurs, les forestiers, les naturalistes, les communes, les riverains, ... Après tout le Parc naturel doit en partie sa reconnaissance au haut intérêt biologique de son territoire.

JD – Dans ce cadre, nous avons mené, par exemple, le projet ‘Halte aux déchets’ qui concerne la propreté de nos villages et la sensibilisation des citoyens, des enfants et des touristes afin de respecter l’environnement.

Un autre projet : pose de nichoirs dans le parc communal de Nismes.

JD - En vue d’augmenter la capacité d’accueil du parc vis-à-vis de certaines espèces d’oiseaux et de sensibiliser les promeneurs, nous avons placé différents types de nichoirs et gîtes. Il est important de noter que les nichoirs n’ont pas pour vocation d’attirer les oiseaux. Ils sont placés dans les endroits favorables, où l’espèce est déjà présente afin de faciliter leur nidification.

8. La collaboration avec le Parc naturel régional des Ardennes (PNRA)

Depuis quelques années le PNVH a tendu la main au Parc naturel régional des Ardennes en France, juste à l’autre côté de la frontière. Si le PNVH regroupe 8 villages, ceux de la commune de Viroinval, ce Parc naturel français regroupe 91 villages et est beaucoup plus grand que son frère belge.

Grâce à cette collaboration, par exemple la Grande Traversée de la forêt du Pays de Chimay sera prolongée côté français.

JD – D’autres projets sont en cours d’élaboration avec le PNRA, dont un second Interreg, cette fois basé sur la valorisation touristique des sites géologiques transfrontaliers et qui pourrait déboucher sur le dépôt d’un dossier de reconnaissance de notre territoire en tant que Geoparc par l’UNESCO.

10. Plan de gestion

Le décret de 1985, revu en 2008, sur les Parcs naturels impose de réaliser un Plan de gestion décennal.

JD – C’est dans celui-ci que sont définis les objectifs stratégiques majeurs de dix années et l’échéancier des objectifs opérationnels, ainsi que les mesures à prendre pour les atteindre. En outre, un descriptif des moyens financiers, matériels et humains requis y est associé.

Pour la période 2017-2027 un nouveau plan de gestion doit être concrétisé, ceci visant l’élargissement avec les communes de Philippeville et Couvin.

Pour réaliser ce nouveau Plan de gestion des groupes de travail, composés de citoyens, ont été créés. De nombreuses propositions en résultent. Reste maintenant le travail difficile d’établir un dossier lequel sera la base de travail pour les prochains dix années pas seulement pour l’entité de Viroinval, mais aussi pour celles de Philippeville et de Couvin.

AvB - photos : PNVH, sauf si indiqué.

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