Pinson des arbres
(Fringilla coelebs)
Le mâle
Observé dans 53 % des jardins d’après Natagora, le Pinson des arbres est un des oiseaux les plus communs de Wallonie.
Sur le site de la Ligue Nationale Belge pour la Protection des Oiseau asbl on peut lire :
"Son chant ("gai comme un pinson") lui est fatal en Belgique et dans le nord de la France où des milliers d’amateurs pinsonniers l’enferment dans des petites cages obscures pour participer à des concours de chant. Jusqu’en 1919, ces oiseaux étaient aveuglés au fer rouge pour les isoler du monde extérieur et en obtenir un chant plus régulier (parfois plus de 1200 strophes par heure).
Le pinson des arbres n’est franchement migrateur que dans le nord de son aire de distribution et hiverne en Europe occidentale,
surtout en France et en Italie".
Chez nous, on a bien pu observer qu’l y a certainement des mâles qui restent en hiver, tandis que les femelles et les juvénilles migrent. Ceux-ci retournent en mars. Ici, à La Forêt on les a déjà vu déjà fin février. Annonçant le bon temps ? Pas cette année, hélas !
Le deuxième mot du nom scientifique en latin : ‘coelebs’ signifie ‘célibataire’ (Wikipedia).
Il y a pas mal de concours de chant de pinsons, surtout en Flandre mais aussi en Wallonie (province de Hainaut : Comines, Néchin, ... la Wallonie picarde). Les ‘meilleurs’ chantent 600 strophes par heure. "Dans la nature, le pinson chante pour délimiter son territoire, pour protéger sa femelle et ses jeunes...Ici, son territoire, c'est sa cage. En amenant d'autres pinsons près de lui, il va chanter pour faire partir les autres." (Article Laura Canducci, rédaction RTBf, 2013) Punaise !
La femelle
Photos: GDJ