VILLAGE LA FORET

Alexandre Zoonekynd - guitare, chant (photo : Isabelle Toebat)

 

Racontez-nous tout d’abord brièvement l’histoire d’Eclipse. Comment, quand et où Eclipse s’est fondé ?

Que signifie Pink Floyd pour vous ?

AZ - Eclipse s’est construit autour de Jean Marc le batteur. Le projet a mis du temps à prendre forme entre l’arrivé des différents membres et la mise en place du répertoire. Le premier concert public a eu lieu dans un magasin de musique en décembre 2013. La formation a évoluée depuis.

La musique de Pink Floyd  est riche à l’échelle d’un morceau (echoes) et variée à l’échelle du répertoire. Ils ont réussi à créer une musique passionnante pour les musiciens qui transporte un public très large dans différentes ambiances.

Pink Floyd est un groupe culte, c’est aussi un défi en tant que musicien. Avec le recul, c’est aussi devenu le groupe qui nous permet de jouer devant un public souvent nombreux et dans des conditions allant des cafés/concerts aux salles de spectacles.

 

Jean March Chadrys - batterie (photo : Isabelle Toebat)

 

Les membres d’Eclipse résident pour la plupart dans la région de Lille. Y a-t-il de l’intérêt pour vous dans la région ? Y a-t-il une tradition musicale locale à Lille et dans la région ?

AZ - Le nord de la France a la chance d’avoir beaucoup d’établissements proposant des concerts. Il y a aussi plusieurs festivals qui ouvrent leurs scènes aux groupes de compo, cover et tribute allant des grosses productions aux groupes amateurs sans oublier le jazz et le classique. Pour les amoureux de la musique, il y a toutes les semaines plusieurs événements permettant d’assouvir sa passion.

 

Davide Filippone- chant, guitare (photo : Isabelle Toebat)

 

Vous jouez les compos de Pink Floyd note par note, c’est incroyable. On s’imagine vraiment de se retrouver à un concert d’antan du groupe.

Comment vous êtes arrivé à ce haut niveau musical, donnant que la plupart des membres d’Eclipse sont des autodidactes ?

Cela vous arrive d’improviser sur les compos de Pink Floyd ?

AZ - Merci pour le compliment. Oui, on essaie d’être proche des versions studios quand c’est possible dans le cas contraire, on essaie de trouver une version live possible à reproduire avec nos moyens. Il y a d’abord un gros travail sur les sons, surtout pour le clavier qui pose l’ambiance du morceau. Pour la partition, Internet offre aujourd’hui une foule de conseils, tuto qui facilitent l’apprentissage.

Les personnes qui viennent nous voir, sont surtout là pour Pink Floyd donc on essaie de reproduire ce qu’ils connaissent. Dans notre set, il y a deux improvisations prévues. Il peut parfois avoir d’autres parties de solos improvisées mais, entre nous, c’est pour rebondir après un raté…

 

David Dedours - basse (photo : Isabelle Toebat)

 

Le répertoire d’Eclipse se base sur les albums : “Dark side of the moon”, “Wish You Were Here” ou encore “The Wall” (donc la période où Roger Waters prenait la tête et le groupe devenait méga) ‘mais aussi sur des titres plus confidentiels’, d’après votre site web. Éclairez-nous.

AZ - Ces trois albums sont ceux qui passent le plus à la radio. On a voulu aller chercher des morceaux que l’on entend moins. Des morceaux comme See Emily Play, Arnold Layne de l’époque Syd Barrett…en gros des morceaux plutôt connus par les passionnés.

 

En plus les compos de Pink Floyd par Eclipse sonnent très fraiches, très passionées aussi. Est-ce la joie de jouer entre ami(e)s qui fait le coup ? La joie de pouvoir jouer et divertir/passioner le public ?

AZ - C’est difficile de savoir pourquoi Eclipse sonne comme il sonne même si le répertoire fait 90% du travail. En tout cas, on est conscient de la chance de pouvoir vivre notre passion devant un public. Les gens viennent pour Pink Floyd et on essai de faire de notre mieux pour leur donner ce qu’ils attendent.

 

Julien Mastkowski - clavieriste, choriste (photo : Isabelle Toebat)

 

Y-a-t-il des membres de Pink Floyd qui sont au courant de l’existence d’Eclipse ?

AZ - C’est peu probable…

 

Existent-ils des enregistrements d’Eclipse ? Des projets ?

AZ - On a fait quelques vidéos de concert qui sont sur notre site. Il y a quelques vidéos sur Internet misent en ligne par des personnes qui sont venus nous voir. Pas d’enregistrement studio.

 

Eclipse ce n’est pas seulement les musiciens, mais aussi un ingénieur de son (Vincent Leignel), un passionné de show lumière (Christophe Luc) et un passionné d’image ou vidéo (Jean-Paul Luc – le père). C’est donc une grande famille. Quelle est l’importance de cette équipe technique ?

Que peut-on attendre du show lumière à l’Athénée à Philippeville ?

AZ - Christophe et son père nous ont réalisé le visuel sur les 3 concerts en « grande salle » que l’on a eu la chance de faire. Avec eux nous avons pu réaliser des spectacles son et lumière dans l’esprit de Pink Floyd. Ces trois dates ont été montées avec eux, nous on fait la musique et ils s’éclatent sur le visuel. Paulo vient souvent en répétition, il nous enregistre pour caler les vidéos qu’il monte en live.

Pour Philippeville, le show lumière est fait par un technicien local.

 

Alexandre Bouquelloen - saxophone (photo : Isabelle Toebat)

 

Racontez-nous d’un concert mémorable d’Eclipse ?

AZ - Le premier concert en grande salle à Provin est un souvenir particulier car on s’est lancé dans ce projet pour notre 3^e concert public et plus de 400 personnes sont venues nous voir. C’est là où l’on a compris que dans notre interprétation il fallait garder à l’esprit que le public se déplaçait pour Pink Floyd.

Notre concert à Bruxelles, le lendemain de notre concert à Matagne la Petite, a été assez exceptionnel. On a joué non pas devant mais avec un public qui chantait tous les morceaux parfois plus fort que nous… C’est deux concerts constitues un moment de la vie du groupe assez mémorable.